Les vacances en 2042

Inès et Manon, étudiantes au DSAA, ont réalisé une activité de classe autour des vacances.

Notice d'utilisation :

À quoi ressembleront les vacances en 2042 ?

Les vacances sont devenues une composante incontournable du bien-être. Or, les modèles touristiques actuels tant dans ses modes de transport que dans ses infrastructures sont dépendants des énergies fossiles. Il est temps de repenser la notion de vacances pour la rendre résiliente au changement climatique tout en conservant le plaisir de voyager. Au travers de ce projet, vous serez amenés à déambuler dans l’espace de l’écolodge, à la rencontre de ses occupants et de ses activités. Ce triptyque contemplatif propose de voir les vacances comme une expérience du réel, respectueuse et résiliente. Le but n’est pas de dicter l’avenir mais d’ouvrir une discussion pour inspirer d’autres formes de voyage et rendre compte de la diversité des vacances déjà existante. 

Partie “récit” Le temps des vacances

• Le temps des vacances, un triptyque poétique à observer dans ses moindres détails
• Préparation nécessaire. Après avoir imprimé les grandes planches et celle des cartes, veuillez découper les six cartes postales (format final : 10cm x 15cm). Ne pas les poser immédiatement aux yeux des élèves.

Sur une table ou le bureau, installer les trois planches A3 les unes à côté des autres de sorte à former une image panoramique globale. Inviter les élèves à se rapprocher et leur laisser le temps de regarder les petits détails de chaque planche, de lire les textes, de vagabonder dans les décors. Si vous en avez la possibilité, vous pouvez également imprimer plusieurs exemplaires et former deux ou trois îlots d’observation dans la salle.

• Interaction avec les planches et rôle du professeur/médiateur. Le professeur accorde aux élèves ce temps de contemplation. Il vient ensuite lire le poème dont le texte circule au fil des planches. Le professeur a ici un rôle de médiateur, il lui revient d’avoir repéré au préalable le personnage principal (P.), les indices du changement climatique pour inviter ensuite les élèves à échanger sur le thème des vacances et de l’écolodge.
• Questions possibles pour faire parler les élèves. Par exemple, la première question pourrait être de connaître leur conception des vacances : sont-ils des vacanciers actifs, des vacanciers culturels, ont-ils déjà songé à l’impact écologique de leur mode de résidence temporaire ? Également, c’est par le train que l’histoire commence puisque les transports font partie intégrante des vacances, avaient-ils songé à voir leur moyen de locomotion comme une opportunité et pas un moyen de se rendre à un autre endroit ? Pour pouvoir voyager à l’avenir, rendre visite à nos proches ou partir au soleil, il est nécessaire de diviser par deux la consommation d’énergie que requièrent ces déplacements. Pour ce faire, le train deviendra le moyen de transport privilégié et les trajets dureront plus longtemps. Le concept de désaisonnalisation peut alors apparaître comme un avantage : vous ne verrez probablement que rarement deux fois le même paysage à la même période de l’année !
• Les cartes postales. Une fois que la conversation est bien entamée, le professeur montre une à une les cartes postales. Un élève volontaire peut lire la première et toute la classe peut tenter de la situer sur le triptyque. À la fin de la lecture de chaque carte, le professeur laisse aux élèves l’opportunité de discuter, de débattre sur ce qui vient d’être lu. 

Partie “atelier” De cartes en cartes

• De cartes en cartes, un cahier imaginatif pour vous approprier le récit et vous plonger au cœur de l’écolodge ! 

• Articulation à la partie récit et objectif pédagogique. Ce cahier d’activités est pensé dans la continuité du récit : les élèves y retrouveront le même environnement de l’écolodge ainsi que des personnages et éléments récurrents. Le principe des cartes postales mis en place précédemment est ici déployé pour engager les élèves dans la narration. 

En effet, l’objectif pédagogique de cet atelier d’écriture et de dessin est d’inviter les élèves à se projeter en 2042 en leur montrant des solutions envisageables pour continuer à profiter des vacances tout en mettant en avant les préoccupations écologiques suscitées par ce thème. Aussi, nous espérons qu’ils s’approprient les informations distillées au cours de notre récit – telles que les clés de compréhension des événements climatiques extrêmes ou l’impact des modèles de tourisme actuels –  afin non seulement de les employer dans la rédaction et l’illustration de leurs cartes postales mais aussi d’en avoir conscience au quotidien. Ce cahier sera peut-être un élément déclencheur chez certains.

Questions que peuvent susciter les cartes postales : Quelles sont les personnes qui vous inspirent et auxquelles vous voudriez ressembler ? Comment partent-ils en vacances ? Seriez-vous prêt à donner de votre temps de vacances pour participer à un projet associatif. Connaissez-vous des initiatives déjà existantes ?

• Matériel à prévoir. Concernant la faisabilité de cet atelier, le professeur dispose de plusieurs options d’impression détaillées dans la fiche qui lui est réservée. En fonction des ressources disponibles dans l’établissement, les cahiers nécessaires à la réalisation de cet atelier peuvent être imprimés au format A3 recto/verso ou au format A4 recto/verso ou au format A5 avec seulement certaines pages (voir dossier des livrables). Pour le bon déroulement de cet atelier, il faut prévoir a minima une carte postale à dessiner et une à écrire afin que tous les élèves aient envie de participer quel que soit leur niveau dans ces disciplines. D’ailleurs, parce que l’on sait que le dessin n’est pas inné, des éléments à découper sont à la disposition des élèves à la fin du livret.
• Déroulé conseillé de l’atelier. Comme détaillé dans la fiche “Protocole professeur”, cet atelier peut avoir lieu pendant la totalité d’un cours (environ 55 minutes) ou en tant qu’activité ponctuelle, sur une durée moindre.

Activité totale (40 minutes)

1. Le temps du dessin. Choisir une carte dans le livret que chaque élève dessine et découpe. Accrocher la production au tableau ou l’étaler sur une table. Trois volontaires expliquent ensuite ce qu’ils ont voulu faire ressortir du texte.
2. Le temps de l’information. Lecture à voix haute de la page consacrée aux événements climatiques extrêmes et des définitions les plus pertinentes selon les besoins de la classe. Penser à un temps d’échange si le groupe est intéressé. En effet, le but de ce cahier reste d’éduquer et de doter les collégiens des clés de compréhension du changement climatique. Cela passe ici par un récit inventant une nouvelle manière de vivre dans le futur.
3. Le temps de l’écriture. Chaque élève écrit la carte postale de la page 7. Deux options : en solo ou en duo. Si l’activité est faite en duo alors, l’un des élèves écrit la première partie de la carte puis l’autre la conclut. Les élèves s’échangent à nouveau les cartes. Des élèves volontaires lisent ensuite le résultat à l’oral. Un temps d’échange peut alors avoir lieu.

Activité partielle / Variation d’écriture (15 minutes)

Pendant 5 minutes, le premier élève écrit un morceau de la carte puis la passe à son voisin qui dispose de 5 minutes pour terminer le récit de la carte postale. Lire le résultat à haute voix si le résultat leur convient.

Activité partielle / Variation de dessin (15 minutes)

Par petit groupe, chaque élève dessine un élément sur la carte postale de leur choix puis la passe à son voisin pour qu’il fasse de même. Chaque groupe montre le dessin collaboratif final. Les autres groupes doivent deviner le sujet du texte. Une fois la devinette terminée, la classe élit sa carte préférée.

Inviter les élèves à poursuivre l’activité. Chaque élève, s’il le souhaite, a la possibilité de poursuivre les activités du livret. Si l’inspiration manque, il lui suffit de prendre en compte les indications au-dessus de chaque carte postale !

* Il convient de noter que ces posters n'ont pas été validés par le Comité Scientifique et Pédagogique de l’OCE.